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La poésie est tombée au bac de français, Polynésie française, session de septembre 2024 : Rimbaud, Hélène Dorion, Francis Ponge

Le 09/11/2024 0

Dans L'actualité du bac 2024. Dates de l'examen, corrigés bac, résultats

Session septembre

Epreuve : BAC G

Matière : Français

Classe : Première

Centre : Polynésie française

Date : lundi 2 septembre 2024

 

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– Francis Ponge, La rage de l’expression / Parcours : Dans l’atelier du poète.

  • Dans « L’œillet », Francis Ponge écrit : « Je ne me prétends pas poète. Je crois ma vision fort commune ».
  • Dans quelle mesure cette affirmation de Ponge correspond-elle à votre lecture de son œuvre ?
  • Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur La rage de l’expression, sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé et sur votre culture personnelle.

 

Dans La Rage de l'expression, Francis Ponge explore la tension entre le désir de transmettre la réalité brute des choses et la difficulté de le faire par les mots. Loin de s’identifier au poète classique, Ponge affirme dans L'œillet : « Je ne me prétends pas poète. Je crois ma vision fort commune. » Pourtant, La Rage de l'expression expose son obsession du langage et du travail d’écriture, montrant un désir presque obsessionnel de capturer l’essence du monde à travers les mots. Cette déclaration modeste amène alors à s'interroger : dans quelle mesure cette affirmation de Ponge reflète-t-elle réellement son œuvre ?

Pour répondre à cette question, nous analyserons d’abord en quoi l’œuvre de Ponge, bien qu’elle semble traiter d’une "vision commune", s’écarte fondamentalement d’une simple observation. Ensuite, nous montrerons que La Rage de l'expression exprime une quête unique pour capter la réalité à travers le langage, ce qui confère à Ponge une place singulière dans le champ poétique. Enfin, nous verrons comment cette œuvre redéfinit le rôle du poète et de la poésie.

I. La "vision commune" chez Ponge : le choix des objets quotidiens

Ponge choisit de parler d'objets simples et familiers : ses descriptions se concentrent sur des éléments communs de la vie quotidienne. Dans La Rage de l'expression, il s’attache à décrire le monde ordinaire, ce qui reflète, en un sens, une "vision commune" et accessible.

Les objets quotidiens comme sujet poétique
Dans ses œuvres, Ponge observe des objets familiers, comme des légumes, des fleurs ou des outils, pour les mettre au centre de son attention poétique. Cela semble traduire un choix humble de ne pas exalter de grands thèmes, mais de se concentrer sur la banalité des choses. Par ce biais, Ponge se rapproche d'une vision du monde accessible à tous, où l’ordinaire devient objet de contemplation.

Une tentative de réalisme dans le langage
Dans La Rage de l'expression, il aspire à traduire précisément la réalité, sans exagération ni embellissement. Il n’y a pas de métaphore exaltante, mais plutôt un effort pour faire ressentir l’objet tel qu’il est. Ce choix de réalisme traduit la "vision commune" que Ponge revendique : il souhaite rester fidèle aux choses, sans recourir à l’artifice poétique.

 En ce sens, Ponge ne cherche pas à embellir le monde mais à le montrer tel qu’il est. Cette vision "commune" traduit un souci d’authenticité qui diffère du lyrisme traditionnel, mais qui engage paradoxalement le poète dans une recherche singulière.

II. La Rage de l'expression : un projet original qui dépasse la simplicité apparente

Bien que Ponge revendique une "vision commune", La Rage de l'expression révèle un combat avec le langage, dans lequel il se distingue fondamentalement d’une simple observation du monde. Ce texte met en évidence l'originalité de sa démarche et son refus d'une poésie purement émotionnelle ou lyrique.

Une obsession du langage qui va au-delà du commun
Ponge démontre un besoin de capturer le monde par les mots, mais il est frustré par les limites du langage. Cette obsession linguistique, visible dans La Rage de l'expression, révèle que, loin de se contenter d’une vision simple, Ponge se lance dans une lutte complexe pour rendre les choses dans leur vérité la plus brute. Loin d’être ordinaire, ce travail acharné pour capter l’essence des objets dans leur "chose-même" fait de son œuvre une exploration unique.

Une quête de l’essence au-delà de la poésie classique
La Rage de l'expression souligne l’ambition de Ponge d’aller au-delà des mots pour saisir l’être même des choses. Cette quête linguistique, où le langage doit devenir "chose", lui confère un caractère singulier et une dimension quasi philosophique. Ce qui semble être une "vision commune" est en fait une tentative de toucher à l'essence même des objets, quelque chose que la poésie traditionnelle n’explore généralement pas de cette façon.

 En réalité, l’œuvre de Ponge s’éloigne de la simple description : il transforme les mots en matière à travers laquelle l’objet peut presque exister. Sa "rage de l’expression" transcende la vision commune pour atteindre une forme d’authenticité brute et originale.

III. Une redéfinition de la poésie et du rôle du poète

En se déclarant "non-poète", Ponge cherche à redéfinir la place du poète et de la poésie elle-même. Dans La Rage de l'expression, il s’impose un nouveau rôle, qui s’écarte de la figure traditionnelle du poète inspiré et exalté.

Le poète comme artisan du langage
Dans son travail, Ponge se considère davantage comme un artisan du mot qu’un poète inspiré. Il forge, façonne et retravaille ses expressions pour capturer les choses dans toute leur matérialité. La Rage de l'expression témoigne de cette approche laborieuse, où chaque mot est choisi pour sa précision. Ponge se libère du lyrisme pour privilégier un langage brut, qui se suffit à lui-même.

Une poésie ancrée dans le réel
Loin de l’abstraction ou du lyrisme de la poésie romantique, Ponge ancre sa poésie dans le réel, dans le monde palpable et observable. Il n’y a pas de place pour l’imaginaire ou le rêve ; au contraire, son travail consiste à révéler le concret. Cette approche redéfinit le rôle du poète : il devient celui qui rend visible ce que le regard commun ne voit pas.

 En affirmant qu’il n’est pas poète, Ponge rejette en fait l’idée d’une poésie transcendante et lyrique. Pour lui, le poète doit explorer le langage pour révéler les choses du monde dans leur matérialité brute.

En conclusion, bien que Ponge affirme « Je ne me prétends pas poète. Je crois ma vision fort commune », cette déclaration n’est que partiellement vraie. À travers La Rage de l'expression, il redéfinit la poésie en se concentrant sur la réalité concrète des objets ordinaires et en combattant les limites du langage pour les rendre dans toute leur authenticité. Sa "vision commune" n’est pas celle du banal, mais celle de l'essence brute des choses, rendue accessible par une approche poétique et linguistique unique.

Par cette réinvention de la poésie, Ponge interroge notre rapport aux mots et à la réalité. Son approche ouvre la voie à de nouvelles questions : le langage peut-il réellement saisir l’essence des choses, ou reste-t-il toujours une barrière entre nous et le monde ?

 

 

 

Hélène Dorion, Mes forêts / Parcours : La poésie, la nature, l’intime.

  • Hélène Dorion écrit dans le recueil :
  • mes forêts sont des rivages
  • accordés à mes pas la demeure
  • où respire ma vie
  • Cette définition poétique de Mes forêts comme lieu de l’intimité correspond-elle à votre lecture du recueil ?
  • Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur Mes forêts, sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé et sur votre culture personnelle.

 

 

La poésie d’Hélène Dorion, dans son recueil Mes forêts, invite à une exploration intime de la nature comme reflet de l’intériorité humaine. Dorion écrit : « mes forêts sont des rivages / accordés à mes pas la demeure / où respire ma vie », une phrase qui évoque un lien profond et personnel avec la forêt. En ancrant sa poésie dans la forêt, elle transforme cet espace naturel en un lieu d’intimité et de connexion à soi. Mais cet espace est-il seulement personnel ? En quoi la forêt, telle que décrite par Dorion, devient-elle un miroir de l'expérience humaine plus générale ?

 Dans quelle mesure la forêt, espace intime pour Hélène Dorion, correspond-elle à une expérience universelle, faisant de Mes forêts un lieu de rencontre entre l’intimité personnelle et l’expérience humaine partagée ?

Pour répondre à cette question, nous verrons  comment la forêt chez Dorion devient un lieu de ressourcement personnel et intime, en quoi la forêt, miroir de l’âme, incarne une quête de soi plus profonde, avant d’élargir cette réflexion à la dimension universelle et spirituelle que Dorion confère à ce lieu.

 

I. La nature comme espace de ressourcement et de refuge

Dans Mes forêts, Hélène Dorion propose une vision de la nature comme un espace personnel et intime. Ce cadre naturel est pour elle un lieu de refuge où elle peut trouver calme, ressourcement et connexion à elle-même.

La forêt comme lieu de solitude apaisée
Dorion utilise la forêt comme un espace pour échapper aux turbulences de la vie. Elle y trouve une tranquillité propice à l’introspection, et cet isolement devient une "demeure" pour elle, un endroit où elle peut respirer et se recentrer.

Une fusion avec le monde naturel
Dans ce refuge, Dorion crée une relation de proximité et de symbiose avec la forêt, qui devient presque une extension d’elle-même. En affirmant que ses "forêts sont des rivages / accordés à mes pas", elle évoque une harmonie entre son être intérieur et le monde naturel.

 La forêt devient donc un espace intime pour Dorion, où elle peut se ressourcer et renouer avec elle-même. Cette dimension de refuge et de connexion montre bien la place essentielle de la forêt dans son intériorité.

II. La forêt comme miroir de l’intimité et du moi

La forêt chez Dorion n'est pas seulement un lieu physique ; elle devient un miroir de l’âme, un espace où elle peut explorer les multiples facettes de son identité et de son intériorité.

La contemplation de soi à travers la nature
Dans Mes forêts, la forêt sert de miroir au poète, lui permettant de s'observer, de s'analyser et de se comprendre dans toute sa complexité. Les éléments naturels, comme les arbres et les sentiers, symbolisent cette quête de soi, chaque détail résonnant avec un aspect de son identité.

Un lieu de questionnement et de réflexion existentielle
La forêt, comme métaphore de l’introspection, permet à Dorion d’interroger les doutes et les peurs, mais aussi les beautés et les mystères de l’existence. Cette dimension introspective est renforcée par son style poétique, qui se prête à une réflexion profonde et à un questionnement personnel.

La forêt, dans sa profondeur et ses mystères, permet à Dorion de s’explorer elle-même, de confronter ses émotions et de se retrouver, ce qui confère à sa poésie une richesse intime et personnelle.

III. Une intimité personnelle qui rejoint une quête universelle

L’intimité que Dorion décrit dans Mes forêts dépasse le cadre personnel pour rejoindre une dimension universelle, où la forêt devient le symbole d’une quête humaine collective, celle de renouer avec soi et avec le monde.

La forêt comme espace de méditation universelle
Ce lieu intime de la forêt devient également un espace de méditation et de ressourcement pour tout lecteur. La forêt, chez Dorion, incarne la quête d’une harmonie universelle, une invitation pour chacun à trouver sa propre "forêt" intérieure, un lieu de refuge dans un monde en mouvement.

La dimension spirituelle de la forêt
En intégrant des éléments naturels et spirituels, Dorion élargit son expérience intime pour toucher à une universalité. La forêt, souvent perçue comme un espace sacré dans les cultures, invite à une communion avec l’univers, redonnant un sens spirituel à la vie humaine.

 Dorion transcende ainsi sa propre expérience pour rendre l’intimité de la forêt accessible à tous. Mes forêts devient alors un espace où chacun peut se reconnecter à soi et à l’univers, un lieu qui parle à une expérience humaine universelle.

La définition de Mes forêts comme « un lieu de l’intimité » correspond bien à l’essence du recueil. À travers cet espace naturel, Dorion explore une introspection personnelle tout en donnant à la forêt une portée universelle qui invite le lecteur à s’interroger sur son propre rapport à la nature et à lui-même.

Cette lecture de Mes forêts souligne l’importance de la nature comme lieu de reconnexion avec soi et le monde, une question d’autant plus cruciale aujourd’hui dans une époque marquée par des enjeux écologiques et spirituels.

 

 

– Arthur Rimbaud, Cahier de Douai / Parcours : Émancipations créatrices.

  • L’écriture des poèmes de Rimbaud n’est-elle guidée que par une soif de « liberté libre », selon la formule qu’il emploie dans sa lettre à Georges Izambard du 2 novembre 1870 ?
  • Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur le recueil Cahier de Douai, sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé et sur votre culture personnelle.

 

 

 

Arthur Rimbaud, figure majeure de la poésie française, est célèbre pour son approche révolutionnaire de l'écriture. Dans sa célèbre lettre à Georges Izambard du 2 novembre 1870, il revendique une « liberté libre » qui semble incarner une volonté de se soustraire à toute contrainte. Cette quête de liberté peut être perçue comme l’une des forces motrices de ses poèmes, notamment dans Cahier de Douai, recueil emblématique de son adolescence. Toutefois, cette soif de liberté est-elle la seule motivation qui guide son écriture ? En effet, au-delà de cette quête de liberté, l’œuvre de Rimbaud semble également nourrie par une volonté de repousser les limites de la poésie, d’explorer des territoires inédits et de redéfinir les rapports entre le langage et le monde.

 L’écriture des poèmes de Rimbaud est-elle uniquement guidée par une recherche de « liberté libre », ou bien faut-il y voir une volonté plus complexe d’expérimentation poétique et de réinvention de la réalité ?

Pour répondre à cette question, nous analyserons d’abord la dimension de liberté qui caractérise les poèmes de Rimbaud. Ensuite, nous explorerons les différentes formes d’expérimentation poétique qu’il met en œuvre dans Les Cahiers de Douai afin de montrer que sa quête dépasse le seul désir de liberté pour inclure une exploration radicale du langage et de la perception.

I. La quête de liberté : une révolte contre les conventions et les normes

Dans Les Cahiers de Douai, Rimbaud semble en effet être guidé par une soif de liberté, une volonté de se libérer des chaînes des conventions littéraires et sociales de son époque.

La liberté contre l'ordre établi
Dans ses poèmes, Rimbaud rejette les formes poétiques traditionnelles, telles que le vers classique ou la rime régulière, et choisit une forme de poésie plus libre, plus sauvage. Le vers libre, sans contraintes métriques, fait partie de son arsenal stylistique. En ce sens, sa « liberté libre » se manifeste dans la rupture avec l’ordre poétique classique et la réinvention de la forme même du poème.

Le rejet de la morale bourgeoise et des conventions sociales
La révolte rimbaldienne est aussi politique et sociale. Dans Cahier de Douai, les poèmes, tels que Le Bateau ivre, dévoilent une rébellion contre l’ordre établi, une volonté de se libérer des carcans moraux et sociaux. La quête de liberté s’apparente ici à une forme d’anarchie créatrice, où l’artiste rejette les institutions et les normes pour aller au-delà, dans une sorte de quête sans limites.

 La recherche de « liberté libre » chez Rimbaud n’est pas seulement une forme de liberté personnelle ; elle se traduit par une révolte totale contre les règles, les conventions sociales et littéraires qui étouffent l’expression et la créativité.

II. L’expérimentation poétique : une recherche esthétique et une révolution du langage

Cependant, la quête de liberté chez Rimbaud ne se résume pas à une simple rupture. Elle est aussi un terrain d’expérimentation poétique où le langage devient un outil pour créer une nouvelle perception du monde.

L’expérimentation du langage et des images
Rimbaud s'approprie les ressources de la poésie pour redéfinir les limites du langage. Dans Cahier de Douai, il expérimente une écriture originale qui joue avec les sonorités, les symboles et les métaphores, et cherche à renouveler la manière de rendre le réel. Le poème Le Bateau ivre, par exemple, est une sorte de voyage dans un imaginaire débridé, où la description de paysages fantastiques et les métaphores audacieuses donnent une nouvelle forme à l’expérience du monde.

Le rôle du poème comme moteur de transformation intérieure et extérieure
Rimbaud ne cherche pas simplement à briser les formes, il veut aussi transformer le monde lui-même. Dans Cahier de Douai, les poèmes comme Le Dormeur du val ou Les Effarés montrent une attention particulière aux conditions sociales et humaines de son époque, tout en conservant une certaine dimension de révolte. Le poème devient donc le moyen de réorganiser la perception du monde, de donner une nouvelle voix à l’invisible, à l’absurde, à ce qui échappe à l’ordre rationnel.

 La « liberté libre » que revendique Rimbaud n’est pas seulement une liberté de forme ou de rébellion contre la société, mais aussi une libération du langage, un appel à une nouvelle manière de voir et de décrire le monde. C’est dans cette expérimentation poétique qu’il se démarque véritablement de la poésie de son époque.

III. Une recherche d’un idéal poétique : entre liberté et dépassement des limites

Rimbaud, dans Cahier de Douai, ne se contente pas de vivre dans la liberté absolue. Sa recherche va au-delà, visant à atteindre un idéal poétique qui transcende la simple rébellion.

La quête de l’extase et de la connaissance
Dans des poèmes comme Le Bateau ivre, Rimbaud décrit un voyage métaphysique où le poème devient un moyen de pénétrer un univers plus vaste, plus mystérieux. La liberté qu’il recherche est avant tout une quête spirituelle et existentielle, un désir d’accéder à une vérité plus profonde, une extase qui dépasse les contraintes du quotidien et des conventions sociales.

La poésie comme un moyen d’explorer l’inconnu
Cette quête d’un idéal poétique s’apparente à un voyage vers l’inconnu, l’indicible. Dans sa lettre à Izambard, Rimbaud évoque la possibilité de « nouveaux poèmes », une recherche perpétuelle d’une poésie qui ne soit pas seulement une fin en soi, mais un moyen de découvrir de nouveaux horizons de sens et de perception.

Ainsi, la « liberté libre » chez Rimbaud ne s’arrête pas à une simple libération, mais devient un moyen d’atteindre un idéal poétique, une exploration continue de l’inconnu et de l’invisible.

 L’écriture des poèmes de Rimbaud est indéniablement guidée par une recherche de liberté, mais cette liberté est loin d’être une fin en soi. Rimbaud utilise cette « liberté libre » comme un moyen pour expérimenter le langage, bousculer les conventions littéraires et sociales, et explorer une nouvelle manière de voir et de comprendre le monde. Sa poésie, à travers cette quête, devient un véritable laboratoire où les frontières du langage et de la perception sont sans cesse repoussées. Cette double démarche de rébellion et d’expérimentation fait de Rimbaud une figure pionnière dans l’histoire de la poésie, capable de redéfinir les limites de la poésie elle-même.

 La quête de liberté chez Rimbaud ouvre la voie à une poétique du « je » renouvelée, qui influencera non seulement les poètes de la modernité, mais aussi la manière dont la poésie sera perçue tout au long du XXe siècle, notamment dans les mouvements comme le surréalisme.

Réviser le bac Disserter sur une oeuvre intégrale en poésie au bac 2025

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