II. Travail d'écriture (10 points)
Sujet : Se connecter aux rythmes de la vie moderne, est-ce toujours souhaitable ?
Introduction :
À l'ère du numérique et de l'instantanéité, la vie moderne impose un rythme effréné. Cette cadence constante soulève la question : est-il toujours souhaitable de s'y conformer ?
Développement :
1. Les avantages de suivre le rythme moderne :
Accès rapide à l'information et aux services
Efficacité accrue dans le travail et les communications
Possibilité de rester connecté avec le monde entier
2. Les inconvénients d'une connexion permanente :
Stress et fatigue mentale dus à la surcharge d'informations
Perte de moments de calme et de réflexion personnelle
Risque d'isolement social malgré l'hyperconnexion
3. Trouver un équilibre :
Importance de déconnecter pour se ressourcer
Valorisation des moments de lenteur et de silence
Adoption d'une approche consciente et sélective de la technologie
Conclusion :
Si la connexion aux rythmes de la vie moderne offre de nombreux avantages, elle n'est pas toujours souhaitable. Il est essentiel de trouver un équilibre, en s'accordant des moments de déconnexion pour préserver notre bien-être et notre humanité.
Voici une proposition de rédaction rédigée pour la question d’écriture du sujet Bac Pro 2025 :
Se connecter aux rythmes de la vie moderne, est-ce toujours souhaitable ?
Aujourd’hui, tout va vite. Les technologies numériques, les réseaux sociaux, les transports et les communications nous poussent à être toujours plus rapides, plus efficaces, plus connectés. Ce rythme effréné semble devenu la norme. Mais faut-il vraiment s’y adapter à tout prix ? Est-ce toujours souhaitable de vivre à cette cadence ? Je pense que non : si la vie moderne apporte des avantages, elle peut aussi nuire à notre bien-être, à nos relations humaines et à notre liberté intérieure.
D’un côté, il est vrai que les rythmes de la vie moderne offrent de nombreux bénéfices. Grâce à Internet, on accède à l’information en quelques secondes. Les téléphones portables nous permettent de rester en contact avec nos proches, même à distance. Dans le monde du travail, la rapidité est souvent un atout : on peut accomplir plus de tâches, gagner du temps, être plus productif. Dans certains domaines, comme la médecine ou les secours d’urgence, cette efficacité sauve même des vies. Il serait donc absurde de rejeter complètement la modernité.
Cependant, cette accélération constante a un prix. Dans le texte de Carl Honoré, on comprend que nous avons perdu la capacité à « ne rien faire », à nous ennuyer, à prendre le temps de réfléchir. Nous sommes devenus dépendants de la distraction permanente. L’image de Pawel Kuczynski illustre bien cette idée : une famille est réunie à table, mais chacun est absorbé par son écran. Le Wi-Fi est au centre de la table, comme s’il remplaçait la nourriture et le lien familial. Cela montre que, sous prétexte d’être connectés, nous sommes en réalité isolés.
Dans le texte de Philippe Delerm, l’arrêt du train provoque d’abord une gêne, mais il devient ensuite un moment de pause bénéfique. Les voyageurs, privés d’activité et d’information, redécouvrent une forme de calme, de lenteur, de liberté intérieure. Cela prouve que sortir des rythmes imposés peut nous faire du bien. Il est parfois nécessaire de ralentir, de se recentrer, de vivre pleinement le moment présent.
Cette réflexion rejoint aussi certains enseignements que nous avons tirés de nos lectures de l’année. Par exemple, dans l’œuvre Les Nouveaux Anciens de Kate Tempest, l’autrice critique la société de consommation et la course à la performance. Elle invite à ralentir, à retrouver du sens, à renouer avec des valeurs humaines profondes comme la solidarité, l’écoute, la simplicité. Son écriture poétique montre qu’il est possible de résister aux pressions du monde moderne.
Enfin, sur le plan personnel, j’ai souvent ressenti ce besoin de ralentir. Quand on passe une journée entière sur son téléphone ou à courir entre les obligations, on se sent vidé, stressé. À l’inverse, quand on prend le temps de lire, de marcher dans la nature, ou simplement de discuter calmement avec un proche, on se sent plus vivant, plus apaisé. Se connecter à la vie moderne, oui — mais pas tout le temps, pas à n’importe quel prix.
En conclusion, les rythmes de la vie moderne ne sont pas toujours souhaitables. Il faut savoir s’en servir avec mesure, sans se laisser dominer. Ralentir, parfois, c’est aussi vivre mieux.
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