En lectures préparatoires, nous vous proposons :
Littérature d'idées
- Voltaire, Candide. Un apologue en lien avec la philosophie des Lumières
- Montaigne, Les Essais, " De l'institution des enfants "
- En lien, deux études linéaires sur le site sujetscorrigesbac sur " De l'institution des enfants " en lien avec le parcours bac " La bonne éducation ", littérature d'idées, bac technologique
- La vision de Montaigne sur l’éducation est une vision humaniste et nouvelle. Elle se base sur les qualités d’un bon précepteur que sont l’écoute et l’adaptation à l’élève, ainsi que sur les démarches pédagogiques nouvelles qui favorisent la compréhension par l’élève en enfin, cette éducation est fondée sur les principes humanistes qui placent l’homme au cœur de tout et qui privilégie donc son éducation, qui sera le fruit de l’homme qu’il deviendra.
- On peut donc rattacher cette vision de Montaigne à celle de l’humaniste Rabelais dans la lettre de Garguantua à Pantagruel, extraite de Pantagruel, où la vision rabelaisienne de l’éducation rejoint celle de Montaigne, exposée grâce à une argumentation solide, dans ses Essais.
- G. Orwell, La ferme des animaux. Une réflexion sur le pouvoir
- Diderot, Supplément au voyage de Bougainville
- Montesquieu, Les Lettres persanes
- Camus, Les Justes. Pièce de théâtre : réflexion sur le terrorisme
- Une fiche de lecture est disponible sur dubrevetaubac.fr
- En voici un extrait :
- En février 1905, à Moscou un groupe de terroristes organise un attentat à la bombe contre le grand Duc Serge, oncle du tsar. Ainsi toute la Russie saura que le grand Duc a été exécuté par le groupe de combat du parti socialiste révolutionnaire afin de hâter la libération du peuple. Au-delà de la morale de compréhension d’un Tarrou, les héros des justes combattent avec la force d’une conscience collective motivée et la foi partagée en l’idéal de la justice. La connaissance engendre la solidarité fraternelle des justes. Le degré d’union sociale s’élève proportionnellement au degré de compréhension. Voivo rétorque à Stepan : « j’ai compris qu’il ne suffisait pas de dénoncer l’injustice. Il fallait donner sa vie pour la combattre ». Ainsi Dora à Kaliayev en parlant des autres frères affirme : « ils t’aiment et te comprennent » - les justes, acte I -
- Ou encore dans la prison lorsque Kaliayev s’adresse à la grande Duchesse : « je l’ai compris. C’est pourquoi je vous pardonne le mal que vous et les vôtres m’avez fait » - les justes, acte IV - Les héros s’identifient totalement avec leur idéal de justice.
- Jean-Paul Sartre, Les Mains sales. Pièce de théâtre : réflexion sur le terrorisme.