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Premier soir, Entretiens sur la pluralité des mondes Fontenelle, études linéaire et littéraire. Bac de français 2026

Le 25/08/2025 0

Dans Commentaires littéraires et études linéaires, bac 2026

Premier soir 

Etude linéaire de Premier soir 

 

Premier soir, Fontenelle, Entretiens sur la pluralité des mondes :

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Toute la philosophie, lui dis-je, n’est fondée que sur deux choses, sur ce qu’on a l’esprit curieux et les yeux mauvais ; car si vous aviez les yeux meilleurs, que vous ne les avez, vous verriez bien si les étoiles sont des soleils qui éclairent autant de mondes, ou si elles n’en sont pas ; et si d’un autre côté vous étiez moins curieuse, vous ne vous soucieriez pas de le savoir, ce qui reviendrait au même ; mais on veut savoir plus qu’on ne voit, c’est là la difficulté. Encore, si ce qu’on voit, on le voyait bien, ce serait toujours autant de connu, mais on le voit tout autrement qu’il n’est. Ainsi les vrais philosophes passent leur vie à ne point croire ce qu’ils voient, et à tâcher de deviner ce qu’ils ne voient point, et cette condition n’est pas, ce me semble, trop à envier. Sur cela je me figure toujours que la nature est un grand spectacle qui ressemble à celui de l’opéra. Du lieu où vous êtes à l’opéra, vous ne voyez pas le théâtre tout-à-fait comme il est ; on a disposé les décorations et les machines, pour faire de loin un effet agréable, et on cache à votre vue ces roues et ces contrepoids qui font tous les mouvements. Aussi ne vous embarrassez vous guère de deviner comment tout cela joue. Il n’y a peut-être guère de machiniste caché dans le parterre, qui s’inquiète d’un vol qui lui aura paru extraordinaire et qui veut absolument démêler comment ce vol a été exécuté. Vous voyez bien que ce machiniste-là est assez fait comme les philosophes. Mais ce qui, à l’égard des philosophes, augmente la difficulté, c’est que dans les machines que la nature présente à nos yeux, les cordes sont parfaitement bien cachées, et elles le sont si bien qu’on a été longtemps à deviner ce qui causait les mouvements de l’univers. Car représentez-vous tous les sages à l’opéra, ces Pythagore, ces Platon, ces Aristote, et tous ces gens dont le nom fait aujourd’hui tant de bruit à nos oreilles ; supposons qu’ils voyaient le vol de Phaéton que les vents enlèvent, qu’ils ne pouvaient découvrir les cordes, et qu’ils ne savaient point comment le derrière du théâtre était disposé.

 

Fontenelle, écrivain et philosophe du XVIIe siècle, compose en 1686 ses Entretiens sur la pluralité des mondes, une œuvre dialoguée qui vulgarise avec élégance les découvertes scientifiques de son temps. L’ouvrage prend la forme d’une conversation entre un philosophe et une marquise, où l’art de plaire se mêle à la volonté d’instruire. Le passage proposé se situe dans le premier soir, au début du dialogue : le philosophe explique les difficultés de la connaissance et illustre la condition des savants par une métaphore du théâtre et de l’opéra.
On peut se demander comment Fontenelle parvient, à travers une comparaison plaisante, à définir la démarche scientifique et à mettre en scène la condition paradoxale du philosophe.

Bac 2026

Mouvement 1 : la définition ironique de la philosophie (du début jusqu’à « cette condition n’est pas, ce me semble, trop à envier »).

Fontenelle ouvre par une remarque générale : « Toute la philosophie […] n’est fondée que sur deux choses », ce qui a valeur de définition.

Les deux causes de la philosophie sont formulées de manière paradoxale : « l’esprit curieux » et « les yeux mauvais ». On retrouve ici une antithèse : curiosité intellectuelle et imperfection sensorielle. L’idée est à la fois sérieuse et humoristique : la philosophie naît de nos limites, non d’une supériorité.

La réflexion se déploie par une série d’hypothèses logiques (« si vous aviez les yeux meilleurs… » / « si vous étiez moins curieuse… »). Le raisonnement, mené au conditionnel, montre le caractère contingent de la recherche de vérité.

La critique des sens est accentuée : « on le voit tout autrement qu’il n’est », formule qui met en valeur l’écart entre apparence et réalité. Fontenelle reprend ici une tradition sceptique qui remonte à Platon et Montaigne.

Le portrait du philosophe culmine dans une antithèse saisissante : « passer leur vie à ne point croire ce qu’ils voient, et à tâcher de deviner ce qu’ils ne voient point ». Le balancement des propositions met en valeur la tension constante entre doute et hypothèse.

 Idée directrice : La philosophie est définie comme une entreprise paradoxale, née de la faiblesse humaine et caractérisée par un travail d’interprétation incertain.

Bac 2026

Mouvement 2 : la métaphore du spectacle de l’opéra (de « Sur cela je me figure toujours » à « assez fait comme les philosophes »).

La transition « Sur cela je me figure toujours » marque l’entrée dans l’image plaisante. Fontenelle choisit une comparaison accessible et séduisante pour son interlocutrice aristocratique : l’opéra, spectacle à la mode au XVIIe siècle.

Le lexique du théâtre domine : « décorations », « machines », « roues », « contrepoids », « effets agréables ». Le monde est présenté comme une mise en scène trompeuse : ce que le spectateur perçoit n’est pas la réalité du mécanisme.

L’image du « machiniste caché » dans le parterre illustre le philosophe : celui qui ne se contente pas de l’illusion mais cherche à comprendre l’envers du décor. Le terme « s’inquiète » souligne l’effort inquiet du savant.

L’assimilation finale, « ce machiniste-là est assez fait comme les philosophes », résume la comparaison : la philosophie est un désir d’aller au-delà de l’apparence, mais ce désir peut sembler marginal et inutile aux yeux du spectateur ordinaire.

 Idée directrice : La métaphore théâtrale rend sensible la difficulté de connaître le monde et met en scène le décalage entre le commun des spectateurs et les savants.

Bac 2026

Mouvement 3 : la difficulté accrue face à la nature (de « Mais ce qui, à l’égard des philosophes » à la fin).

L’amplification apparaît avec l’opposition « Mais ce qui […] augmente la difficulté ». Les lois de la nature sont encore plus cachées que les ficelles d’un théâtre.

L’expression « les cordes sont parfaitement bien cachées » reprend concrètement l’image mécanique : la nature ne se laisse pas déchiffrer aisément.

L’humanité savante est convoquée : « Pythagore, Platon, Aristote »… La mention des grands noms de l’Antiquité sert à relativiser leur prestige : ils ne savaient pas davantage que nous « comment le derrière du théâtre était disposé ».

L’effet comique repose sur l’anachronisme : ces philosophes réputés sont réduits à de simples spectateurs désemparés devant une machinerie de scène. Fontenelle allie ici érudition et ironie.

 Idée directrice : Fontenelle élargit la métaphore et montre la condition universelle du philosophe : même les plus grands ont cherché à percer en vain les secrets cachés de la nature.

Dans ce passage du Premier soir, Fontenelle définit la philosophie comme une recherche incertaine, née des limites humaines. Grâce à une métaphore vivante — l’opéra et ses machineries cachées —, il illustre à la fois la difficulté de la connaissance et la condition paradoxale du philosophe, partagé entre doute et curiosité. Le ton plaisant et ironique rend la réflexion accessible à la marquise et au lecteur, tout en soulignant la modestie nécessaire face aux mystères de la nature.

 Ouverture : On peut rapprocher cette critique des illusions sensibles de Pascal, qui dans ses Pensées dénonce la puissance trompeuse de l’imagination, mais aussi du projet rationaliste de Descartes, qui cherche à fonder une méthode sûre pour dépasser l’erreur des sens.

 

Autre étude linéaire 

 

Mouvement 1 : La définition ironique de la philosophie (jusqu’à « …trop à envier »)

Un énoncé surprenant et paradoxal : « Toute la philosophie […] n’est fondée que sur deux choses, sur ce qu’on a l’esprit curieux et les yeux mauvais. » Fontenelle réduit la philosophie à deux causes inattendues : la curiosité et l’imperfection des sens. L’effet comique vient du décalage entre l’idée noble que l’on se fait de la philosophie et la manière triviale dont il la définit.

Un raisonnement conditionnel qui met en scène le paradoxe : par une série d’hypothèses introduites par « si » (« si vous aviez les yeux meilleurs… », « si vous étiez moins curieuse… »), Fontenelle montre que soit nous n’aurions pas besoin de chercher (si nos sens suffisaient), soit nous ne nous poserions pas de questions (si nous n’étions pas curieux). Dans les deux cas, la philosophie n’aurait pas lieu d’être. La recherche naît donc du manque, et non de la plénitude.

Une critique de la perception sensible : « Encore, si ce qu’on voit, on le voyait bien… mais on le voit tout autrement qu’il n’est. » La formule, avec sa tournure restrictive (« encore si… »), souligne que l’erreur des sens complique encore la connaissance. Fontenelle reprend ici un héritage sceptique : les apparences ne correspondent pas à la vérité.

La condition des philosophes, définie par une antithèse frappante : « passer leur vie à ne point croire ce qu’ils voient, et à tâcher de deviner ce qu’ils ne voient point ». L’équilibre syntaxique (antithèse, parallélisme) met en valeur le paradoxe : les savants doutent de ce qui est donné et poursuivent ce qui est caché. Le ton légèrement ironique (« cette condition n’est pas […] trop à envier ») met à distance le sérieux de cette activité, comme pour amuser la marquise.

 Idée directrice : La philosophie est définie de façon à la fois modeste et ironique : loin d’être une science souveraine, elle est née de nos limites, de l’imperfection de la vue et du désir de savoir plus que ce que nous percevons.

Mouvement 2 : La comparaison avec le spectacle de l’opéra (de « Sur cela je me figure toujours… » à « …est assez fait comme les philosophes. »)

Une métaphore filée : la nature est assimilée à un « grand spectacle » dont les hommes ne voient qu’une partie arrangée pour plaire. L’opéra est choisi car il est à la fois familier, plaisant et artificiel, ce qui permet d’expliquer simplement la complexité de l’univers.

Un point de vue trompeur : « du lieu où vous êtes… vous ne voyez pas le théâtre tout-à-fait comme il est ». Le spectateur est victime d’une illusion volontaire, comme l’homme face à la nature : il admire les effets sans voir les causes.

La distinction entre spectateur et machiniste : la plupart se contentent de l’illusion, seul « un machiniste caché » cherche à comprendre les rouages. Cette figure du machiniste devient l’allégorie du philosophe : celui qui ne peut se contenter de l’apparence et veut découvrir les mécanismes invisibles.

Un ton plaisant et pédagogique : Fontenelle s’adresse à la marquise (« du lieu où vous êtes… »), créant la connivence et simplifiant une question cosmologique en une comparaison accessible, ancrée dans le quotidien aristocratique.

 Idée directrice : La philosophie est présentée comme une enquête sur les coulisses de la nature, comparable au travail d’un machiniste qui refuse de se satisfaire de l’illusion du spectacle.

Mouvement 3 : Les limites de la connaissance et la référence aux Anciens (de « Mais ce qui… » à la fin)

Un nouvel obstacle souligné : « les cordes sont parfaitement bien cachées ». Contrairement au théâtre, où l’on peut imaginer découvrir les mécanismes, la nature dissimule ses lois avec une perfection redoutable.

Un constat historique : « on a été longtemps à deviner ce qui causait les mouvements de l’univers ». Fontenelle rappelle que même les plus grands philosophes de l’Antiquité (Pythagore, Platon, Aristote…) se sont trompés, faute d’accès aux « coulisses » de la nature.

Une image ironique : ces grands noms sont comparés à des spectateurs fascinés par le vol de Phaéton, sans comprendre les « cordes » qui l’animent. L’allusion mythologique, mêlée au vocabulaire concret du théâtre, crée un contraste comique et critique : la grandeur de leurs théories est relativisée.

Une visée critique et moderne : Fontenelle dévalorise le dogmatisme antique au profit d’une philosophie moderne, plus modeste, consciente de ses limites mais plus proche de la vérité grâce aux sciences naissantes (Copernic, Galilée, Descartes).

 Idée directrice : Fontenelle relativise la grandeur des Anciens pour valoriser une philosophie moderne fondée sur la patience, la recherche et l’observation, plutôt que sur des spéculations illusoires.

 

 

Commentaire littéraire 

 

Au XVIIᵉ siècle, l’Europe est marquée par une révolution scientifique : Copernic, Galilée et Descartes bouleversent les conceptions héritées de l’Antiquité. Dans ce contexte, Fontenelle publie Entretiens sur la pluralité des mondes (1686), ouvrage de vulgarisation scientifique destiné à rendre accessibles les découvertes astronomiques. L’extrait étudié compare la nature à un spectacle d’opéra pour montrer la complexité de l’univers et la démarche du philosophe.

Problématique : Comment Fontenelle, à travers des images familières et un ton pédagogique, transforme la philosophie en enquête rationnelle tout en montrant les limites de la connaissance humaine ?

Bac 2026

I. La nature comme spectacle : une métaphore pédagogique

Une métaphore filée accessible

Citation : « Sur cela je me figure toujours que la nature est un grand spectacle. »

Procédé : métaphore filée, comparaison avec l’opéra.

Analyse : La nature est présentée comme un spectacle dont on admire seulement la façade, rendant la complexité de l’univers intelligible.

Un point de vue trompeur

Citation : « Du lieu où vous êtes… vous ne voyez pas le théâtre tout-à-fait comme il est. »

Procédé : point de vue limité, ellipse temporelle implicite, langage direct.

Analyse : L’homme, comme le spectateur, admire les effets visibles sans comprendre les causes cachées, ce qui introduit l’idée d’illusion nécessaire à dépasser.

Le philosophe comme machiniste

Citation : « Seul un machiniste caché… »

Procédé : allégorie, antithèse spectateur/machiniste.

Analyse : Le machiniste, figure du philosophe, incarne celui qui refuse l’illusion et cherche les mécanismes invisibles. La philosophie devient ainsi une enquête rationnelle.

Bac 2026

II. Les limites de la connaissance humaine

La difficulté d’accéder aux causes

Citation : « Les cordes sont parfaitement bien cachées. »

Procédé : image concrète, métaphore théâtrale.

Analyse : Contrairement au théâtre, la nature dissimule ses lois avec perfection, soulignant l’effort nécessaire pour comprendre l’univers.

L’histoire de la pensée

Citation : « On a été longtemps à deviner ce qui causait les mouvements de l’univers. »

Procédé : énumération historique, allusion aux Anciens (Pythagore, Platon, Aristote).

Analyse : Fontenelle rappelle que même les philosophes antiques se sont trompés, relativisant leur grandeur et montrant les limites de la spéculation intellectuelle.

L’image ironique et critique

Citation : comparaison avec « le vol de Phaéton »

Procédé : allusion mythologique, ironie, contraste comique.

Analyse : Les philosophes antiques sont fascinés par l’effet sans comprendre la cause, ce qui introduit une critique subtile et humoristique de leurs théories.

Bac 2026

III. Une philosophie moderne et pédagogique

Valorisation de la démarche moderne

Citation : l’ensemble du passage montre l’intérêt de « chercher à comprendre » par observation et patience.

Procédé : ton explicatif, didactique.

Analyse : Fontenelle oppose la spéculation des Anciens à la philosophie moderne, fondée sur la méthode et l’expérience.

Un ton plaisant et pédagogique

Citation : « Du lieu où vous êtes… »

Procédé : adresse directe, registre familier et pédagogique.

Analyse : La complicité avec la marquise rend la philosophie accessible et agréable à lire, transformant un sujet complexe en enquête fascinante.

Un message universel

Procédé : morale implicite, ton pédagogique

Analyse : La philosophie devient accessible à tous ceux qui acceptent de dépasser les apparences et d’explorer les mécanismes invisibles de la nature, promouvant une démarche rationnelle et réfléchie.

Fontenelle, en comparant la nature à un spectacle d’opéra, montre que la philosophie consiste à dépasser les apparences et à rechercher les causes cachées. Il souligne les limites de la connaissance et relativise la grandeur des Anciens, valorisant une approche moderne, méthodique et accessible, rendue plaisante par un ton didactique et humoristique.

Ouverture : Cette méthode annonce l’esprit des Lumières, où la philosophie devient un outil de vulgarisation et de critique rationnelle, comme le montre Diderot dans l’Encyclopédie, visant à rendre le savoir compréhensible à tous.

 

 

Notes : 

Fontenelle (1657‑1757) : Écrivain et scientifique français, célèbre pour sa vulgarisation de l’astronomie. Entretiens sur la pluralité des mondes (1686) vise à rendre accessibles les découvertes scientifiques à un public non spécialiste.

Copernic (1473‑1543) : Astronome polonais ayant proposé le modèle héliocentrique, plaçant le Soleil au centre du système solaire.

Galilée (1564‑1642) : Astronome et physicien italien, pionnier de l’observation astronomique avec la lunette et du raisonnement scientifique expérimental.

Descartes (1596‑1650) : Philosophe et mathématicien français, auteur du Discours de la méthode, symbole de la philosophie moderne et rationnelle.

Pythagore (vers 570‑495 av. J.-C.) : Philosophe et mathématicien grec, connu pour ses théories sur les nombres et l’harmonie universelle.

Platon (427‑347 av. J.-C.) : Philosophe grec, auteur de dialogues et fondateur de l’Académie. Sa vision de l’univers repose sur des idées abstraites et des spéculations théoriques.

Aristote (384‑322 av. J.-C.) : Philosophe grec, élève de Platon, qui a tenté d’expliquer le monde par l’observation et la logique, mais souvent limité par la connaissance scientifique de son époque.

Phaéton : Fils d’Hélios dans la mythologie grecque, qui provoque sa chute en conduisant le char du Soleil, allusion à la fascination des philosophes antiques pour l’apparence des phénomènes sans comprendre leur cause.

Métaphore filée : Comparaison prolongée sur plusieurs lignes ou paragraphes, ici la nature comparée à un grand spectacle d’opéra.

Allégorie : Représentation concrète d’une idée abstraite. Dans le texte, le philosophe est assimilé au « machiniste », figure qui cherche à comprendre les mécanismes cachés.

Ton pédagogique / didactique : Style employé pour expliquer un concept complexe de manière accessible et plaisante, par exemple par l’adresse directe à la marquise.

Illusion / trompe-l’œil : La comparaison entre spectateur et homme face à la nature illustre l’idée que nous ne percevons qu’une partie des phénomènes, sans comprendre les causes profondes.

Machiniste : Technicien de théâtre qui gère les mécanismes des décors et effets, utilisé par Fontenelle comme allégorie du philosophe qui cherche à découvrir les « coulisses » de la nature.

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